Actualités
(2014)
Quand on pense à un grand bateau, on pense à un pétrolier (jusqu'à
458 m de long), un porte-conteneurs (jusqu'à 397 m), un navire de croisière
(jusqu'à 345 m) ou à un porte-avions (jusqu'à 341 m). Le record sera battu par
un navire en cours de construction en Corée du Sud (par Samsung) pour le
compte de
Shell, d'un coût estimé à 8 Mds €: 488 m, soit plus
de quatre fois la longueur d'un terrain de football. Surtout, ce navire est
d'un type nouveau.
Jusqu'à présent, lorsqu'un gisement de gaz sous-marin est exploité, le gaz est
conduit par un pipeline dédié jusqu'à la côte, où l'exploitant bâtit une usine
qui le refroidit à -162°C pour le liquéfier. Ceci divise son volume par 600 et
permet son transport par des bateaux spécifiques, les méthaniers. Ce scénario,
pipeline+usine, coûte très cher.
Le Shell
Prelude, lui, sera une usine flottante. Il récupérera le
gaz pompé dans le sous-sol et le transformera directement en gaz liquéfié,
qu'il transférera alors à des méthaniers venant jusqu'à lui.
La marine américaine vient de déployer un robot dont l'aspect extérieur
est celui d'un requin. Ce camouflage est complété par un système de propulsion
qui réplique celui d'un poisson, une avancée technique souvent essayée mais
jamais réussie auparavant.
Ce nouvel allié sert pour l'instant, c'est-à-dire pendant sa période de
rodage, à récolter des données sur les marées, les courants et la météo.
L'étape suivante sera d'envoyer en reconnaissance ce robot, capable aussi bien
d'évoluer dans 25 cm d'eau que de plonger à 100 m. Et à terme, il sera
certainement armé afin de mener directement des opérations.
L'armée américaine est à l'avant-garde de la recherche-développement,
du moins dans les domaines qui l'intéressent. En 2009, un rayon laser monté
sur un avion avait pu
détruire
un camion. Aujourd'hui, c'est la marine américaine qui s'équipe d'un canon
laser qui est
opérationnel.
Le navire
USS Ponce est autorisé à s'en servir pour
repousser toute attaque.
Ce canon s'est montré capable, lors des essais, de détruire un drone, une
roquette de bazooka et le moteur d'un zodiac. On peut supposer que si la
marine est équipée avant l'armée de terre, comme dans le cas des
munitions
cinétiques, c'est parce qu'un navire est bien adapté au stockage de la
grande quantité d'énergie nécessitée par ces armes, et au refroidissement des
appareils.
Samedi 11 octobre 2014, de 13h30 à 18h30, sur le site de la Technopole
du Futuroscope (1 avenue Clément Ader, Téléport 2, 86360 Chasseneuil), l'
ISAE-ENSMA (mécanique et aéronautique) vous
accueillera pour vous présenter l'école.
L'atmosphère sera résolument ludique, avec simulateurs de vol, démonstrations
d'aéromodélisme et de robots suiveurs, souffleries, microscope électronique à
balayage, caméras thermiques, mini fusées, moteurs d'avion, d'hélicoptère et
de fusée, et essais de la voiture électrique Renault Zoé.
Aux CCP, les oraux se déroulent en deux temps: un premier exercice,
noté sur 8 points, donne à l'examinateur une bonne idée de vos compétences
ainsi qu'une échelle approximative de votre note; c'est en fonction de vos
réponses à ce premier exercice que le deuxième, noté sur 12 points, est
choisi. Si le premier est réussi, le deuxième sera plus difficile, pour savoir
jusqu'où votre note doit monter. S'il est raté...
Le premier exercice n'est plus secret. Pour la filière MP, le concours CCP a
mis en ligne 113 exercices corrigés sur le site
scei-concours.fr
(
copie du PDF).
C'est de cette banque d'exercices que seront extraits tous les premiers
exercices lors des oraux 2015. Vous êtes sûr de tomber sur l'un d'eux.
Ne laissez pas passer cette occasion ! D'ailleurs, les exercices proposés
étant de facture classique, ils constitueront une base de révision et de
préparation à tous les oraux.
Cet été, la fondation suisse Hydros, qui a pour mission de
« développer, soutenir et promouvoir l'
efficience energétique »,
organisait sur les bords du lac Léman une compétition maritime originale, l'
HydroContest.
120 étudiants venus de Suisse, France, Pays-Bas, mais aussi Brésil, Colombie
et Australie, faisaient s'affronter leurs 17 prototypes de bateaux
radiocommandés, de dimensions maximales 2,5 m × 2,5 m × 2 m (hauteur). Toutes
les embarcations étaient munies des mêmes batteries et des mêmes moteurs
fournis par les organisateurs. Toutes les équipes concouraient dans deux
catégories: embarcation personnelle (simulée par un lest de 20 kg) et
transport de marchandises (lest de 200 kg). L'originalité devait résider dans
l'architecture de la coque ou de l'hélice.
Les équipes françaises se sont illustrées, en remportant 5 des 9 récompenses.
Catégorie embarcation personnelle
prix de l'efficience: équipe mixte
ENSTA Bretagne/
ENSA
(architecture)
prix de la créativité technologique: Australian maritime college
Catégorie transport de marchandises
prix de l'efficience: Haute École Arc Ingénierie de Saint-Imier (Suisse)
prix de la créativité technologique:
ENS Maritime de Marseille
Autres
course longue distance: ENSTA Bretagne/ENSA
prix du design: ENSTA Bretagne/ENSA
prix de la communication: ENS Maritime du Havre

Dans les années 1930, l'aviation volait de records en records: vitesse,
altitude, portée... L'avion
C-430 Rafale, de Caudron
(fabricant aujourd'hui disparu), servait alors d'entraînement au maniement des
modèles de course. L'
UTC s'est donné cinq ans
pour en reconstruire un, en impliquant ses élèves (sur la base du volontariat)
et ses enseignants aux côtés d'entreprises, de lycéens et d'un club d'amateurs
de vieux avions. Ils disposent seulement d'un moteur et des plans du fuselage.
Cette aventure en ingénierie (modélisation 3d, matériaux, techniques
d'assemblage, normes de sécurité, etc.) sera l'occasion pour les étudiants de
se familiariser avec d'autres aspects du métiers d'ingénieur, notamment la
gestion d'un projet long, impliquant des acteurs très variés, et la
transmission des savoirs et savoir-faire entre des équipes successives. Les
étudiants devront également s'occuper de la recherche de sponsors privés et
publics, et de la communication.

Les prépas militaires, certaines prépas catholiques (comme
Sainte-Geneviève et Stanislas) et même quelques prépas publiques ont une
tradition commune: en certaines occasions, les élèves arborent des signes de
reconnaissance, notamment des calots (sortes de chapeaux effilés) et des pin's
chargés d'une symbolique particulière.
Ces signes étaient courants dans les corps étudiants avant d'en être chassés
en mai 68. Ils reviennent cependant en grâce; par exemple, les élèves de l'
École des Mines de Saint-Étienne ont
décidé voici quelques années, sur la base du volontariat, de renouer avec
l'uniforme, qu'ils ne portent bien sûr qu'en quelques occasions choisies comme
la remise des diplômes ou des dîners officiels.
Pour permettre à cette tradition de revivre dans toutes les prépas qui le
souhaitent, trois élèves de l'X, anciens de Sainte-Geneviève, ont créé le site
espritco.fr qui propose à un
prix raisonnable des calots (fabriqués en France, 15 €) et des dizaines
de pin's (fabriqués en Chine, de 1 à 3 &euro).
Télécom
SudParis ouvrira dès la prochaine rentrée, en partenariat avec l'
ENSIIE, une option jeux vidéos
dans sa formation d'ingénieur.
C'est très sérieux. D'abord parce que les jeux vidéos représentent la plus
grosse « industrie culturelle » dans le monde, avec un chiffre d'affaires de
60 milliards d'euros par an.
Ensuite parce que le domaine s'étend, avec les
serious games (qui
servent à la formation, que ce soit pour apprendre à dialoguer avec un
recruteur ou pour apprendre à conduire un véhicule), les simulations et les
arts numériques (audiovisuel, musique, etc.).
Les heures que vous avez passées à jouer seront enfin reconnues et
valorisées !
Les guerres américaines en Irak et en Afghanistan ont montré que dans
les airs, les robots sont prêts à assister, et parfois à remplacer, le travail
de l'homme. La situation évolue plus lentement sur terre, sur mer et sous la
mer. Les drones s'approchent maintenant d'utilisations civiles: aujourd'hui
pour photographier des monuments ou des manifestations, demain pour livrer des
paquets.
Un signe que la technologie est proche de sa phase de décollage est le soutien
que des start-ups reçoivent sur des plateformes de financement, comme
KickStarter, et dans des concours. C'est ainsi, par exemple, que la start-up
UAVIA, qui promet des drones grand public à longue autonomie munis de caméras
haute résolution, est arrivée première du Challenge Projets d'entreprendre,
soutenu par Orange et organisé par l'incubateur de Télécom SudParis.
Après la domination sans partage, dans les concours, des start-ups purement
numériques, le retour d'autres formes d'ingénierie semble passer par
l'alliance de l'informatique, de l'électronique et de la mécanique,
c'est-à-dire de la robotique.
À la rentrée 2014, l'
ISEP mettra en
place un nouveau cursus alliant, dès la deuxième année du cycle ingénieur, des
formations dans les domaines du numérique (le cœur de la formation à
l'ISEP) et de la santé. La médecine étant de plus en plus à même d'intégrer
des outils informatiques dans ses diagnostics et ses traitements, les besoins
pour ces compétences sont amenées à se développer fortement dans les
prochaines années, notamment pour l'imagerie, l'électronique embarquée, le
traitement des données (Big Data, applications mobiles) et la sûreté.
Depuis de nombreuses années, des forces armées cherchent à remplacer
leur missiles à tête explosive par des munitions sans explosif lancées à
grande vitesse; c'est alors l'énergie cinétique du projectile qui détruit
l'objectif. Une entreprise américaine vient enfin de réaliser un canon
opérationnel, pour le compte de la marine américaine.
Le principe est d'utiliser la force de Laplace pour accélérer une barre de
métal d'environ 10 kg. La barre est éjectée du canon à 8000 km/h (2,2 km/s,
soit Mach 7) et l'arme a une portée de 160 km. Un tir effectué à Reims
atteindrait ainsi Paris, distant de 130 km, en un peu moins d'une minute. Ces
caractéristiques ne sont pas exceptionnelles: en 1918, les « canons de Paris »
utilisés par l'armée allemande, plus connus en France sous le nom de « grosse
Bertha », envoyaient déjà des obus de 400 kg à 130 km, avec une vitesse
initiale de 1,5 km/s.
Ce qui change la donne, c'est que les canons électromagnétiques peuvent être
opérés par un seul homme, qu'ils ne s'usent pas rapidement (le tube de
175 tonnes et 35 m de long de la grosse Bertha devait être changé après
65 tirs), et que chaque tir coûte seulement 25 000 $ (18 000 €), soit
entre 20 et 60 fois moins cher qu'un missile conventionnel. Et bien sûr, on
augmente la sécurité des marins, auxquels on évite de naviguer sur une
poudrière.
Des ingénieurs anglais ont construit une machine en Lego, équipée d'un
téléphone Samsung Galaxy S4 pour la vision, qui remet en ordre un
Rubik's Cube,
initialement en position générale,
en 3 s.
La modestie des moyens déployés ne doit pas tromper, il s'agit d'un véritable
exploit d'ingénierie !
Plusieurs types d'appareils savent déjà reconnaître les gestes, de la
Wii au Samsung Galaxy S4 en passant par le Kinect. Cependant, tous ces
appareils consomment une quantité importante d'énergie pour réaliser cette
détection.
Le système
AllSee
inventé par l'Université de Washington permet, lui, de mettre à profit la
pollution électromagnétique, car l'appareil détecte les perturbations dans les
champs existants (TV, wifi) engendrées par les gestes.
Le système est réactif (80 µs) et pourrait trouver sa place un peu partout
dans la maison.
Une équipe de l'Université d'Harvard (États-Unis) a construit un
prototype fonctionnel d'essaim de robots bâtisseurs. Sur un principe analogue
à celui des
automates
cellulaires, les mini-robots appliquent à l'infini un petit nombre de
règles élémentaires. Chaque robot est simple et bon marché. Le résultat de la
construction résulte d'une coopération réduite à sa plus simple expression; il
dépend d'une part des possibilités des robots, d'autre part des règles
d'évolution qui leur ont été assignées. Dans cette
démonstration
en vidéo, un essaim de 3 robots construit une sorte de parquet.
Le samedi 8 février, de 9h à 17h, l'
ENSTA Bretagne vous ouvrira les
portes de son campus (2 rue François Verny, zone de Kergaradec, derrière le
Flunch, tram Mesmerrien). Au programme: découverte du campus, présentation des
formations, de la vie étudiante, discussions avec les enseignants et les
étudiants, jeu-quizz et degustation de crêpes. Conférences sur la formation en
alternance à 11h, 14h et 15h.
Les programmes qui auront cours en spé à la rentrée de septembre 2014
sont parus au Journal Officiel. Pour les consulter, cliquez sur les liens des
annexes en bas des pages suivantes:
MP,
PC,
PSI.
L'
IFMA (Mécanique avancée, concours
E3A) vous ouvre ses portes les 23 janvier (14h-17h), 24 janvier (14h-17h) et
25 janvier (9h-12). À cette occasion seront organisées deux tables rondes sur
les thèmes « Ingénieur, un métier d'avenir, des secteurs porteurs » (24
janvier 17h-18h) et « Ingénieur, les différentes voies pour le devenir » (25
janvier 11h-12h). Pour tout renseignement: 04 73 28 81 17 /
portesouvertes@ifma.fr .
En septembre 2014, le groupement de
8
écoles d'Aquitaine qui s'appelait IPB (Institut polytechnique de Bordeaux)
sera rebaptisé Bordeaux INP.