Actualités
(2015)
Samedi 5 décembre de 9h à 16h, l'
ITECH (
87
chemin des Mouilles à Ecully, près de Lyon) vous ouvrira ses portes. Vous
pourrez découvrir comment sont fabriqués les vêtements de sports et loisirs,
les cadres de vélos, les produits cosmétiques, le cuir pour le secteur du
luxe, les encres anti-UV, les revêtements pour l'aviation, etc.
La Lune nous présente toujours la même face car son énergie de rotation
a été compensée par les forces de marée provenant de la Terre. La face que
l'on ne voit pas depuis la Terre est dite «cachée». C'est seulement depuis
1959 que nous connaissons sa géographie, grâce à une sonde lancée par les
soviétiques (dix ans avant que les Américains ne se posent sur la Lune).
Dès les premières images, il était évident que la face cachée ne ressemblait
pas à la face visible: on n'y voit pas de «mers», ces taches noires que
l'on distingue la nuit sur notre satellite, et le relief y est plus marqué,
notamment en raison d'un plus grand nombre d'impacts.
L'explication «populaire» est que la face visible de la Lune est protégée des
impacts par la présence de la Terre. Mais cela ne tient pas: vu la distance
Terre-Lune (396 000 km) et le diamètre de la Terre (12 000 km), celle-ci ne
protège la Lune que de 1% des impacts.
Le mystère de la différence entre les deux faces de la Lune vient seulement
d'être
percé.
Pour le comprendre, il faut se souvenir de la manière dont la Lune s'est
formée: dans les premiers temps du système solaire, une petite planète (de la
taille de Mars environ) entra en collision avec la Terre; le choc gigantesque
envoya dans l'espace environnant des débris qui, avec le temps, furent réunis
par la force de gravitation pour donner la Lune – c'est pourquoi les
échantillons de roche ramenés de la Lune ont une composition que l'on retrouve
sur Terre dans les couches les plus anciennes.
La Lune possédait alors une activité géologique sous la forme d'écoulements de
lave. La Terre, de son côté, était très chaude à cette époque: sa surface
atteignait 2400 °C (à comparer aux 5500 °C à la surface du Soleil aujourd'hui,
à 150 000 000 km de nous). Or la rotation de la Lune s'est arrêtée très tôt et
elle nous présentait déjà la même face qu'aujourd'hui. Cette face, et elle
seulement, était en permanence réchauffée par la Terre.
Sur la face visible, le magma (qui sort à environ 1000 °C) restait donc
liquide longtemps, jusqu'à remplir des vallées entières. C'est à cette époque
reculée aussi, il y a plus de 4 milliards d'années, que les astéroïdes
étaient, de loin, les plus nombreux et créaient des cratères en grand nombre.
Or sur la face visible, bien souvent ils tombaient dans ces mers de magma (qui
ont donné les taches noires) et ne laissaient aucun impact visible.
La face cachée, en revanche, était beaucoup plus froide et le magma se
solidifiait sitôt sorti à la surface. C'est pourquoi elle ne présente pas de
tache (ou presque) et conserve la trace de tant d'impacts.
Chaque année, le groupe Shell organise en Asie, aux Amériques et en
Europe des compétitions qui permettent à de futurs ingénieurs, et à leurs
encadrants, de montrer leur savoir-faire en termes d'automobile. L'objectif
est de parcourir la plus grande distance possible en n'utilisant qu'un litre
de carburant, ou son équivalent.
Il existe deux grandes catégories: « Prototype » pour les véhicules extrêmes,
et « Challenge urbain » qui demande une sécurité et une habitabilité accrues.
Les véhicules sont répartis selon leur carburant: essence, diesel, carburants
alternatifs, électrique à batterie, hydrogène, plus le gaz naturel comprimé
pour les prototypes.
Des équipes françaises ont remporté
6
des 11 tournois.
Pour les prototypes: le
Centre de formation
technique d'Airbus hélicoptères (essence), l'
IUT de Valenciennes (diesel)
et le
Lycée Saint-Joseph La
Joliverie (gaz naturel compressé). Les trois autres catégories ont été
remportées par des équipes allemande (électrique à batterie), espagnole
(carburants alternatifs) et hollandaise (hydrogène).
Pour le Challenge urbain:
l'
ISEN Toulon (électrique à
batterie),
Polytech Nantes
(hydrogène) et le
Lycée Louis Delage
(essence). Les deux autres catégories ont été remportées par des équipes
danoise (carburants alternatifs) et allemande (diesel).
Deux écoles de Clermont-Ferrand, l'
IFMA (mécanique avancée) et
Chimie Clermont-Ferrand, fusionneront au
1
er janvier 2016. La nouvelle école s'appellera Sigma Clermont.
Parmi les synergies, on peut mentionner la complémentarité des filières
Matériaux (nouveaux composés) et Mécanique avancée (robotique), qui est
propice à l'innovation.
Sigma diplômera 280 ingénieurs chaque année.
Inspirée par la catastrophe de
Fukushima,
la compétition
Eurathlon combine des
robots évoluant sur terre, sous l'eau et dans les airs pour réaliser des
tâches simulant une intervention dans une centrale électrique: détection de
fuite, fermeture de vanne, cartographie d'une zone, etc.
Du 17 au 25 septembre 2015, 40 robots présentés par 18 équipes provenant de
10 pays se sont affrontés. Deux équipes seulement étaient françaises et toutes
deux provenaient de l'
ENSTA
Bretagne. Chacune présentait des robots dans les trois domaines: terre,
air, eau, ce qui n'était le cas que de trois équipes au total dans la
compétition.
L'école a ramené à Brest la 2
e place en robotique sous-marine.
Il arrive que la prépa ne soit pas, finalement, la formation qui
convient. Si à la fin du premier trimestre vous n'envisagez pas d'en subir
encore plus d'un an, des solutions existent pour devenir ingénieur quand même
en utilisant les passerelles des écoles post-bac. Le concours « Avenir + »,
qui vient de se créer, réunit dans une même interface les procédures
d'admission parallèle dans plusieurs écoles:
EPF, ECE, ESILV, ESTACA.
Les inscriptions auront lieu à partir du 15 décembre; les oraux, spécifiques à
chaque école, démarreront en janvier; puis les cours jusqu'en juin seront
renforcés pour permettre aux élèves d'intégrer la deuxième année d'école en
septembre, sans perdre une année.
L'
École des Mines de
Saint-Étienne fêtera cette année son bicentenaire. De nombreuses
manifestations sont prévues, vous pouvez les consulter sur cet
agenda.
Les écrits du concours Mines-Ponts sélectionnent les candidats pour les
oraux du concours Mines-Ponts, bien sûr, mais ils servent aussi de banque de
notes pour trois oraux indépendants: « TPE-EIVP » (6 écoles), « Télécom-INT »
(9 écoles) et « écoles des Mines » (d'Albi, Alès, Douai et Nantes, qui
recrutaient en sup jusqu'en 2009, plus l'ENSTA Bretagne).
À la session 2016, les concours « Télécom-INT » et « écoles des Mines »
fusionneront pour donner naissance au concours « Mines-Télécom », qui
continuera à utiliser les écrits du concours Mines-Ponts en banque de notes.
En pratique, cela revient donc à mettre en commun les oraux de Télécom-INT et
des écoles de Mines. Les oraux de Mines-Télécom auront lieu à Paris et à Évry
(en banlieue parisienne).
Les 14 écoles du concours offriront 1500 places en 2016. Les inscription ont
lieu sur le site
scei-concours.fr.
Chaque année, la Sorbonne organise un
concours
d'éloquence auquel participent des étudiants en lettres, droit, langues,
arts, sciences humaines et sciences exactes. 147 candidats se sont affrontés
cette année, 4 sont arrivés en finale à la Bibliothèque nationale de France
devant un jury constitué d'avocats, de journalistes, de représentants du monde
du spectacle et d'universitaires. Trois d'entre eux étaient élèves à l'UTC
(co-organisateur cette année), tout comme le grand vainqueur, Guillaume
Ouattara, étudiant dans le cursus
Humanités
et Technologie, qui tient aussi un
blog au
journal
Le Monde.
Une présentation du concours fait l'objet d'une courte
vidéo.
Une équipe du MIT a appris à un robot quadrupède à sauter des
obstacles, analogues aux haies dans les courses de chevaux. À quand une
compétition de courses d'obstacles pour robots ?
Une entreprise espagnole a inventé un
nouveau
type d'éolienne, qui a la particularité de ne pas avoir de pales.
À la place, le principe est de faire osciller un mât à sa fréquence de
résonance – soit l'inverse de ce qui est usuellement recherché en
architecture, pour des raisons de sécurité. Les oscillations de la structure
alimentent une turbine, qui produit en sortie du courant alternatif.
Pour les riverains, les avantages sont l'absence de bruit, des dimensions
raisonnables (12 m de haut) qui rendent inutiles des flashs lumineux la nuit,
et l'absence de danger pour les oiseaux.
Pour les investisseurs aussi l'invention pourrait être alléchante, car si le
« vortex » capture 30% moins d'énergie du vent qu'une éolienne de même taille,
elle revient deux fois moins cher, demande moins d'entretien, et les éoliennes
peuvent être placées plus près les unes des autres.
Pour des productions d'énergie faibles ou moyennes, cette invention
constituerait une alternative très intéressante.
Le centre de recherche de la marine américaine a
inventé
un procédé permettant la création de verres extrêmement résistants tant à
la fracture qu'aux rayures. En fait, il ne s'agit pas d'un
verre au sens
cristallographique du terme, mais d'un type de céramique appelé
spinelle (étudié 4 fois
dans les
sujets de
concours).
Ce matériau permettra de diviser par deux le poids des vitres blindées,
d'améliorer la résistance aux chocs des smartphones, d'alléger les drones et,
parce qu'il laisse passer les infra-rouges, il pourra être utilisé dans les
dispositifs d'observation qui équipent certains avions et satellites.
On l'obtient en pressant sous vide une poudre stœchiométrique très pure.
Une équipe d'ingénieurs de l'Université de Stanford (Californie) a
construit des robots dotés d'une
force étonnante. L'un, posant seulement 9 g, est capable
d'escalader un mur lisse en soulevant un poids de 1 kg. Un autre, qui ne pèse
que 20 mg, peut grimper en soulevant 500 mg. Un troisième, de 12 g, peut tirer
sur un support horizontal, une charge de 2,4 kg (l'équivalent d'un homme
tirant une baleine bleue).
Cet exploit est réalisé en dotant les pattes des robots d'un système adhésif
inspiré de celui des
geckos, une variété de lézards.
Si vous avez entendu parler des fractales, vous connaissez
l'ensemble de Mandelbrot: c'est l'ensemble des points du
plan dont l'affixe
c donne une suite bornée dans la relation
zn+1=zn²+c (
z0=0). L'ensemble
est auto-similaire: même en zoomant très fort, on retrouve les mêmes formes.
Des chercheurs se sont amusés à produire un petit film qui montre un zoom
jusqu'à 10
-227! Pour profiter d'un moment de calme, ou de repos,
pour vous émerveiller des mathématiques, n'hésitez pas à le
regarder.
Une équipe de l'Université du Michigan (États-Unis) a créé des
ordinateurs qui tiennent entièrement dans 1 mm³, baptisés
grains de poussière.
Vu leur taille, ils ne disposent d'aucune connectique matérielle: leur énergie
provient de cellules photosensibles, et l'information calculée sort par radio.
Leur consommation au repos est incroyablement basse: 8 nW.
Chaque « grain » doit être programmé en usine et ce programme ne pourra pas
être modifié ensuite. L'idée est d'utiliser ces machines dans l'« Internet des
objets » en tant que capteurs autonomes faciles à disperser et bon marché.
Juste après la fin des écrits, l'
EISTI («Sciences du traitement de l'information ») vous
convie à une soirée qui vous permettra de découvrir l'école et de rencontrer
dans une atmosphère détendue les enseignants et les élèves.
Rendez-vous à 18h, avenue du Parc (pas de numéro, c'est normal), 95000
Cergy-Pontoise. Il n'est pas nécessaire de réserver, mais vous pouvez obtenir
des informations complémentaires en écrivant au
service communication.
Télécom Bretagne et l'École des Mines de Nantes ont décidé de ne plus
former qu'une seule école à partir du 1
er janvier 2017. La nouvelle
entité aura des sites à Brest, Nantes et Rennes, et restera sur le concours
Mines-Ponts. Son futur nom n'est pas encore arrêté.
L'impression en 3d ne cesse de progresser. Nous avons déjà évoqué, par
exemple, l'impression d'une
mâchoire.
Une entreprise chinoise, Winsun, annonce maintenant avoir imprimé des maisons
individuelles, un
immeuble de 4 étages et une
villa de 1100 m².
En réalité, ce sont les murs qui sont imprimés puis assemblés sur site. Le
principe de pré-fabrication n'est pas lui-même original, il est courant pour
les bâtiments en béton. Que les pans de béton soient remplacés par des murs
imprimés est, par contre, nouveau. Une fois le gros œuvre assemblé, il
reste tout de même les finitions.
D'après Winsun, l'impression des murs en 3d permettrait de réduire le temps de
fabrication de moitié et la main d'œuvre sur site d'autant. Leur
pseudo-béton est composé de résidus de construction, de fibres de verre,
d'acier, de ciment et d'additifs brévetés.
Cette technologie pourrait donc permettre de construire des maisons bon
marché, mais aussi d'ériger à moindres frais des murs, par exemple pour
contrer l'avancée du désert dans certains lieux. La durabilité des matériaux
et des techniques d'assemblage devra être évaluée sur le long terme.
Le 1er janvier 2015, l'École Centrale de Paris et Supélec ont fusionné
pour donner naissance à...
CentraleSupélec. Il n'y a pas d'impact pour l'instant sur
les concours, et les diplômes resteront distincts jusqu'en 2020.