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Des taxes élevées sur l'émission de CO
2 s'appliqueront
prochainement au
transport maritime. Ce montant sera suffisamment conséquent pour que des formes
alternatives de propulsion soient explorées.
Ces dernières années ont vu des expériences à base de
kites, des
cerfs-volants de grande dimension évoluant à environ 100 m au-dessus du niveau
de la mer, car le vent y est généralement plus fort.
Récemment, des bateaux ont reçu des voiles mais avec une fabrication
résolument moderne : les mâts de 37 m peuvent se coucher ou se relever avec des
verrins, et la toile est remplacée par le même matériau que les pales des
éoliennes.
Ces dispositifs pourraient permettre de diminuer jusqu'à 30 % la consommation
de carburant de ces géants des mers. Le dispositif ne s'applique pas cependant
à tous les types de bateaux. Notamment, les porte-conteneurs n'ont pas d'espace
libre sur le pont pour installer un tel matériel.
Sur 110 000 bateaux de transport de marchandises dans le monde, seuls 100 sont
actuellement équipés pour exploiter la force du vent en complément du moteur
thermique.
En Angleterre, en Hollande, aux États-Unis, quelques entreprises se montent
pour aller plus loin et faire revivre une marine marchande n'utilisant que des
voiles, à l'ancienne.
Il ne s'agit à l'heure actuelle que de petits navires emportant entre 70 et
700 tonnes de marchandises, contre 200 000 tonnes pour un porte-conteneurs.
Le coût à la tonne est donc considérablement plus élevé avec la marine à voile.
Sa généralisation entraînerait également un problème de débit dans les ports et
dans le canal de Suez.
Le trajet entre la Chine et la France est en outre deux fois plus long
lorsqu'on se prive de moteur.
Néanmoins, l'attrait pour les voiliers est réel, pour des raisons tant
écologiques qu'esthétiques.
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