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Lorsqu'une catastrophe naturelle dévaste une région, comme un tremblement de terre, un tsunami, un ouragan ou une inondation, les sauveteurs laissent peu à peu la place à des ingénieurs chargés de reconstruire. Leur tâche, quelques jours après l'événement, est de bâtir rapidement des édifices qui devront durer, en n'ayant pas forcément sous la main les matériaux habituels ni une réserve suffisante de personnel qualifié, dans un contexte humain très difficile et une situation parfois dangereuse politiquement. Ces volontaires doivent être psychologiquement solides, techniquement créatifs et formés à ce type de situation.

Or jusqu'à présent, aucune formation spécifique n'existait, nulle part dans le monde. L'ESTP (École supérieure des travaux publics, concours E3A) vient d'y remédier en ouvrant le premier mastère spécialisé en «urgentiste bâtiment et infrastructures».



Les candidats à cette spécialisation devront être déjà ingénieurs ou architectes; les cours porteront à la fois sur la technique (comme le module « Construction en terre »), la sécurité (« Armes balistiques et explosifs », « Survie et autonomie »), le contexte (« Politique internationale », « Sismologie ») et la gestion humaine (« Management d'équipe », « Psychologie »).

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